


Au sommaire de cette page : un peu d'étymologie, les Valens de Gensac, les Valens de l'Agenais : Casseneuil, Cahuzac et Gavaudun ; les Valens de Dordogne, les Valens du Cantal et du Quercy; et retour à Gensac en 1499.
LE NOM VALENS
Un peu d'étymologie
Le sens latin de Valens est : fort, robuste, vigoureux, énergique, efficace, puissant. Le verbe valere a également le sens de régner.
Le nom Valens bat les records du nombre de graphies différentes. On trouve ainsi : Valens, Valenx, Valin, Valinx, Balenx, voire Balencs, Balencx, parfois Valeux ! Avec un L ou deux...et Valinges ( Rôles gascons T.3, page 778, où l'on trouve aussi Galencx !)... Pour l'anecdote, Valinges mène aussi à la légende arthurienne (ce qui n'est pas fait pour déplaire à l'écrivain conteuse que je suis...) !
Les clercs écrivent les noms que leurs paroissiens leur disent, mais, comme ils les entendent ou plus exactement tels qu'ils les ouissent ! Le B et le V sont en général confondus, pour cause de prononciation plus ou moins nasale. En outre le EN se prononce IN en gascon. S'y ajoutent ensuite les erreurs de lecture : un N mal écrit peut-être lu comme un U... de la même manière un a mal écrit peut être lu comme un o, un LL devenir un IL et le I devenir Y par coquetterie ! D'autant qu'il n'y a à l'époque aucune orthographe. Ce qui explique toutes les différences de graphie, et complique sérieusement les recherches.
Or, monsieur Jouhanneau, habitant de Gensac, passionné d'Histoire et de généalogie, me signale que la terminaison -ens vient souvent du suffixe wisigoth -ing. Effectivement le suffixe -ing, ou -ingen, ou -ingo a donné en région occitane des terminaisons en -ens et -encs, pour de nombreux noms de lieux. Cela désigne en général un ancien domaine wisigoth. Ce que confirme le Bulletin de la Société Archéologique du Tarn et Garonne du premier janvier 1983 (page 102). La graphie Valinges dans Rôles gascons a donc donné Valens (et ses variantes).
Qu'en est-il alors de Bal ou de Val ? Bal renvoie au gothique Balths qui signifie insolent ou audacieux, et les Balthes sont des Ases, des demi-dieux, qui ont donné leur nom à l'un des deux grands lignages goths, lequel a donné plusieurs rois aux Wisigoths. Quant à Val ou plutôt Wal, cela renvoie à waldan, avec les notions de gouverner et de pouvoir. Ce qui s'accorde assez bien avec le sens latin ! Et Wallia est un roi wisigoth, à qui l'empereur romain Constantin a attribué l'Aquitaine de Toulouse à l'océan (Chronique d'Hidace).
L'hypothèse que la famille Valens soit une famille d'origine wisigothique est plaisante, d'autant que deux lieux-dits sont liés et aux Valens, et aux Wisigoths : lieu-dit Got en bas du château Valens à Gensac, de l'autre côté de la Durèze ; lieu-dit les Bardes (Wardas) à Moulinet (ancien château Valens) qui aurait été un village de réfugiés Goths après la défaite des Wisigoths par Clovis. D'autre part, les prénoms des premiers Valens du Lot et Garonne sont des prénoms d'origine germanique (Almestang et Isarn). Concernant le lieu-dit les Bardes à Moulinet (Lot et Garonne),et son château Valens, lire Histoire de la ville et des seigneurs de Cancon en Agenais, de Lucien Massip, page 32.
Cependant, reste à savoir si le nom de la famille vient du lieu, ou si c'est le lieu qui a donné son nom à la famille. Pour ce qui est du château Valens de Gensac, nul doute que c'est la famille qui a donné son nom au lieu. Mais à Moulinet ? Le lieu doit-il son nom à la famille Valens-Valinges, ou bien est-ce un ancien domaine wisigoth qui a donné son nom à la famille ?
Vous trouverez un très court résumé de l'histoire des Wisigoths en Aquitaine à la page repères historiques.
Avertissement : pour toutes les pages qui suivent, le fait d'être seigneur d'un château signifie qu'on le possède, mais pas forcément qu'on y vit. La propriété de la dite seigneurie peut résulter d'une conquête, alliances familiales incluses, d'un héritage, ou plus banalement d'un achat. Et le seigneur réside parfois à plusieurs lieues... Il encaisse essentiellement les revenus liés à sa propriété. Et en cas de co-seigneurie, il les partage.
FAMILLE DE VALENS OU VALENX
L'enquête commence donc à Gensac...
Les Valens de Gensac
J'ai trouvé la première mention du nom en 1460, dans le tome 2 de La Guyenne militaire de Léo Drouyn (Bordeaux 1865): « Noble Bertrand (alias Jean) de Pellegrue, seigneur d’Eymet et de la maison noble du Puy de Gensac, avait acquis tous les biens de François de Pellagrue, et avait donné à fief à Guillem Odon, le 20 mars 1460, le domaine (le mayne) de Puy Breton, situé dans la paroisse de Pellegrue, sur le bord du ruisseau de Bouffiagues. Cet acte, passé à Gensac par Marthonia Bilhardy, notaire royal, eut pour témoin Pelegrin de Valenx, Arnaud de La Brousse et Jean de Pellegrue, paroissiens de Gensac. »
Il y a un lieu-dit Labrousse, sur la commune de Pellegrue, juste en dessous du Puch de Gensac, au nord. Puy Berton se trouve un petit plus au nord, toujours sur la commune de Pellegrue (ancienne maison forte).

Par ailleurs, un Pélegrin de Valenx est cité comme époux de Catherine Clavelle à propos d'un tènement à Gensac. On peut supposer qu'il s'agit du même.
(inventaire de 1702, suite au décès de Joseph de Nogaret)
Le 25 août 1474, Jeanne de Pellegrue ou Jeanne de Valens, fille de Jeanne de Valens et de Pierre de Pellegrue, dit le Capet- Bicot, épouse Pélegrin de Puch. Par contrat, à cette même date, devant le notaire Réaudi, Pierre de Pellegrue donne tous ses biens, meubles et immeubles aux deux époux « à prendre à son décès », ainsi que ceux de sa femme, Jeanne de Valens. Jeanne décède en 1499 à Gensac. Au château de Valens très probablement.Pierre de Pellegrue, Jeanne de Valens et leur fille ont tous les trois été enterrés dans l'église Notre-Dame-de-Gensac.
Dans les deux cas, la famille est associée à la famille de Pellegrue, village voisin, sur lequel se trouvent les châteaux de Boirac, du Puy de Gensac et de Lugagnac. À noter sur la commune de Pellegrue le lieu-dit les Valains au sud des Châteaux de Boirac et Puch de Gensac, et le lieu-dit les Valins au sud du château de Lugagnac. Voir la page Les familles associées.
Un autre Valenx est probablement lié à cette famille : M. Léo Drouyn, toujours dans le tome 2 de la Guienne militaire, cite un Pierre de Montaigne qualifié damoiseau en 1404, et un testament d'un Montaigne où le prénom et la date sont effacés, mais qui paraît se rapporter à la même époque et peut-être au même personnage. Testament dont l'un des bénéficiaires est un Valenx.
Dans cet acte, « N. de Montaigne, mari de Jeanne de Monedey, laisse 50 guiennois d'or du coing de Bordeaux à son fils naturel, Pey de Montanha, avec hypothèque sur les revenus de la terre de Montaigne, appartenant au testateur, plus toutes ses armes de guerre et de chasse (tot son arnes de quauque condition que sia), excepté sa cotte de fer qu'il laisse à Menaut de Valenx. Il nomme sa fille Jehanne de Montaigne, née de lui et de sa femme, son héritière universelle, et si cette dernière meurt sans enfants légitimes, il lui substitue par égales portions Jean de Ségur appelé de Francs, son cousin germain, et Bertrand de Casaus, damoiseau, son neveu. Il nomme exécuteurs testamentaires Jean de Ségur de Francs, son cousin, Jehanne Monadey, sa femme (...) ».
Les Valens de l'Agenais
Plusieurs papiers contenus dans un coffre et inventoriés en 1702 après le décès de Joseph de Nogaret, dans la maison noble de Vallens, paroisse et juridiction de Genssac, coffre qui est dans le grenier en haut de la chambre, sont des titres de la famille Valens dont un concerne François, seigneur de Casseneuil, qui reçoit un tènement de Pey Chasottes.

Un second papier concerne des titres en faveur de Guilhem de Vallens, par le même Pey (de) Chasottes.
François serait né vers 1400 et Guilhem, son fils, vers 1430. Or la première mention d'un Valenx à Gensac est datée de 1460...
De toute évidence, la famille Valens de Gensac fait partie de la famille Valens du Lot et Garonne.
Aucun de ces deux documents n'est daté.
L'enquête se poursuit donc, évidemment, en Lot-et-Garonne, et pour commencer à Moulinet.
Le château féodal de Valenx aujourd'hui disparu, fut construit au XIVe, sur une motte à 300 mètres du lieu-dit Lacapelle (commune de Moulinet, à l'ouest de Cancon, Lot-et-Garonne). Selon les sources, le château aurait été détruit soit pendant la guerre de Cent Ans, soit pendant les Guerres de Religion, donc ce ne fut pas l'œuvre de la Croisade contre les Albigeois. Un lieu-dit Valens existe toujours.

À droite : la motte sur laquelle se trouvait le château Valens de Moulinet. Ses pierres auraient servi à construire le nouveau château, qui se trouve en-dessous, juste en face.
À propos de ce deuxième château, lire sur la base Mérimée, la pageoù il est écrit ceci :
En 1577, Marie de Verdun, épouse de feu Charles de Montferrand, seigneur de Cancon, donne à sa fille Marguerite la "maison noble et chasteau" de Moulinet ainsi que ses appartenances démembrées de l'ancienne seigneurie de Valens (ou Balens). D'après Béchade-Labarthe et L. Massip, l'ancien château de Moulinet comportait une pavillon quadrangulaire auquel était accolé un donjon, incorporés dans le nouveau logis construit après l'acquisition de la seigneurie en 1708 par Joseph-Philippe-François de Mathieu, conseiller du roi au parlement de Bordeaux.
La présence de la famille serait fort ancienne d'après Lucien Massip, dans Histoire de Cancon (page 33 et 34).
Philippe Lauzun, dans son ouvrage sur le château de Gavaudun, publié en 1899, écrit que cette famille de Balleynx, Ballens ou Valens était au XIVe siècle une des plus considérables du Languedoc et de l'Agenais.
Les Valens étaient les vassaux des Madaillan, qui étaient les seigneurs de Cancon.
Les Balencx Balenx Valenx Valens ont été seigneurs de Casseneuil, mais aussi de Aigues-Vives, Cahuzac, Gavaudun, Laval, Mandacou, Moncenot, Saint-Sardos, et Puybeton, toutes seigneuries du Haut-Agenais, la plupart sur l'actuel département du Lot-et-Garonne, deux sur l'actuel département de la Dordogne.
Il est possible que la seigneurie de Cahuzac ait été antérieure à celle de Casseneuil. En effet en 1181, Amanieu de Madaillan, seigneur de Cancon, transige avec son vassal, Isarn de Balencs, seigneur de Cahuzac, au sujet du château de Casseneuil.
Or, déjà, en 1150, le seigneur de Cahuzac était Grimoard de Balenx, époux d' Isabeau de Castillon, sœur d'Élie, évêque d'Agen.
Les seigneurs de Casseneuil
La seigneurie comprenait les paroisses de Las Bordes, Lentignac, et une partie de la paroisse de Loupinat.
Casseneuil était l’un des plus importants foyers cathares de l’Agenais.
C’est là que Hugues de Rovinha, frère de l’évêque d’Agen, Arnaud de Rovinha (ou Rovignan), menait la résistance locale. Après avoir renié son serment de fidélité à Simon de Montfort, il avait pris la tête de la résistance cathare et donnait asile à Casseneuil, à tous les cathares qui le souhaitaient.
Le premier seigneur de Casseneuil semble avoir été Segui de Balencs au début du XIIIème. En 1209, Segui (Seguin) de Valens (Balencs), et une armée de maints archers et maints bons chevaliers, et de gascons aux pieds légers qui sont bons arbalétriers défendent Casseneuil contre les Croisés qui s'en prennent à la ville cathare selon le récit que fait Guilhem de Tudela dans sa Chanson de la Croisade, écrite à Bruniquel, dans le Tarn-et-Garonne, à partir de 1210). Le château de la famille Valens aurait été détruit par Simon de Montfort après le siège de Casseneuil en 1214.
La croisade des Albigeois, de Guilhem de Tudela :
L'armée assiégea Casseneuil, où il y avait maint archer, sous (les ordres de) Ségui de Balencx, et maint bon chevalier. Malgré cela (les Croisés) l'auraient pris, s'ils n'en avaient été empêchés par le Comte Gui, ce dont il eut grand profit, et à cause de cela il se querella avec l'archevêque. Je ne sais comment l'armée s'en alla ni selon quel accord. Maint hérétique fut condamné à être brûlé, et mainte belle hérétique fut jetée dans le feu, car se convertir, ne voulaient, malgré les prières.
J'ai trouvé une autre traduction où le verbe partir est traduit par partager : ce qui éclaire tout autrement le récit ! Au lecteur de choisir...
Texte original de Tudela et sa traduction en occitan, ci-dessous.


Raymond-Bernard de Balencx, jugé hérétique, eut ses biens confisqués. Ses fils Gaillard et Grimoard prêtent serment au Roi de France à Agen le 14/11/1271. En 1279, Guillaume de Balencs, seigneur de Casseneuil, est présent à la remise du comté d'Agenais à Édouard I, roi d'Angleterre.
Et en 1279, Gaillard et Grimoard de Balencs, co-seigneurs de Casseneuil et Montfort doivent payer des "reliefs" dus à Edouard I pour les châteaux de Casseneuil et Montfort (en Dordogne ?).
Vers 1335, naît Jean de Valens, dont le fils Arnaud est co-seigneur de Casseneuil en 1365.
En 1341, Isarn de Balenx et Pierre de Gontaud-Biron sont co-seigneurs de Montpezat.
En 1390, Hélène de Valens, seigneuresse de Casseneuil, fille de Pélegrin, baron de Valens, décédé, vend des rentes à Jean de Faure, avec le consentement d'Arnaud de Valens, damoiseau, demeurant à Las Bardes (commune de Moulinet). Le procureur d'Hélène, Herman de Valens, signe une quittance au même Jean de Faure. La même année, la seigneurie des Bardes passe aux seigneurs de Cancon.
En 1398, Pierre de Balenx ou Valenx est procureur de Bertrand, vicomte de Monclar.
Vers 1400 naît François seigneur de Casseneuil, et Aigues-Vives, fils d'Arnaud, et vers 1430, Guillaume seigneur de Casseneuil, et Aigues-Vives, fils de François : il s'agit très certainement des François et Guilhem nommés dans les documents évoqués ci-dessus. François de Valens était encore en vie en 1470.
Les barons de Valenx sont seigneurs de Casseneuil (au sud de Cancon). Par acte notarié du 19 janvier 1390, signé à Casseneuil, les fils aînés prennent toujours le titre de donzel des Bardes, du nom du lieu où se trouvait le château Valens de Moulinet. Ils sont aussi seigneurs d'Aigues Vives (commune de Saint Pastour, nord de Casseneuil), de Laval (commune de Trentels, est de Casseneuil).
J'ai également trouvé des références à Montserrat ou Monsenot : il s'agit très probablement de Moncenot, lieu-dit sur la commune actuelle de La-Sauvetat-sur-Lède,à quelques kilomètres de Casseneuil, d'autant que la commune s'appelait autrefois La Sauvetat de Valens, et que c'est ce nom-là qui figure sur la carte de Cassini.
Et effectivement, il existe encore à Moncenot, une très ancienne demeure fortifiée, dont certains des murs sont percés de meurtrières.


Concernant Laval (sur la commune de Trentels, en Lot-et-Garonne), la seigneurie fut cédée en échange à la famille d'Albret, par Francois de Valens en 1469. La contrepartie de cet échange ne m'est pas connue.
Vers 1460 naît Pierre, fils de Guillaume. Sa sœur Françoise épouse Garcie-Arnaud de Pellegrue dont elle a une fille : Géraude. Garcie-Arnaud est le fils de Jean de Pellegrue et de Philippa de Luzech (ville du Quercy). Les Pellegrue deviennent seigneurs de Casseneuil. En 1562, la seigneurie de Casseneuil passe entre les mains des Montferrand, suite au mariage de François de Montferrand avec Claire de Pellegrue.
Vers 1500, Géraude serait mariée à un seigneur de la tour de Montbreton. Par elle François de Beaupoil, né en 1490, devient seigneur de la Tour de Monbreton (d'après le Comte de Saint-Saud, dans ses Généalogies Périgourdines). Un acte du 8 août 1500, évoqué dans Léo Drouyn, canton de Pujols, au chapitre Tour de Montbreton, cite Marin de François, et son époux (sic) Bernard (re-sic) de Valens, seigneur et dame de la Tour de Monbreton. Monsieur Delmars quant à lui note en 1500, Géraude de Valens et Marin de Frances, seigneur et dame de la Tour de Monbreton. D'après Ragon, instituteur et auteur d'une Histoire de Pessac-sur-Dordogne, cité dans le livre de Max Bonnaval Histoire de Gensac, la date serait 1501, et les protagonistes Martin de François et Bernarde de Valens. Les Valens auraient été parmi les premiers seigneurs propriétaires de la Tour de Monbreton.
Les seigneurs de Cahuzac et de Gavaudun
Les seigneurs de Cahuzac (entre Cancon et Bergerac) et de Gavaudun (à l'est de Cancon) sont certainement de la même famille. et ce même si les différentes informations que j'ai sont un peu contradictoires, les dates ne correspondant pas, et la confusion vient probablement du fait que les prénoms se répètent d'une génération à l'autre : Grimoard, Isarn, Amelstang, Hélis... avec leurs variantes : Izarn, Ysarn, Almestang, Almastar, Almestung, Hélix etc. Surtout qu'en deçà d'une certaine époque, ne restent principalement comme traces que les actes notariés (contrats de mariage, testaments, transactions) manuscrits, souvent en latin, parfois en occitan, qui peuvent avoir été mal recopiés, ou mal traduits…
Il est possible que la seigneurie de Cahuzac ait été antérieure à celle de Casseneuil. En effet en 1181, Amanieu de Madaillan, seigneur de Cancon, transige avec son vassal, Isarn de Balencs, seigneur de Cahuzac, au sujet du château de Casseneuil.
En 1150, le seigneur de Cahuzac est Grimoard de Balenx, dont l'épouse serait Isabeau de Castillon, sœur d'Élie, évêque d'Agen.
Aux alentours de 1220, naît un (premier ?) Isarn de Balenx, fils d'Amelstang.
En 1223, à Saint-Avit (Dordogne), Grimoard de Balenx est témoin d'une donation faite par Vial, Gaston et Pierre de Gontaud, frères.
En 1242 Raymond Bernard de Valens est seigneur de l'Agenais. Probablement lui qui figure en 1243 parmi les seigneurs de l’Agenais qui jurent à Louis IX de respecter la paix de Paris.
Vers 1270 naît Almastar, qui sera seigneur de Gavaudun.
En 1273, Hyzarn de Balens est témoin d'un acte passé à Beaumont en Périgord.
En 1273, Isarn de Balenx était co-seigneur de Montferrand du Périgord (l'autre co-seigneur étant Aimeric de Biron). Sa fille Hélis épouse Gaston de Gontaud, seigneur de Badefols (Badefols-sur-Dordogne, Dordogne), vers 1272.
Est-ce l'Isarn qui est mentionné parmi les gens de la maison du roi en 1300 ? Est-ce lui dont le frère s'appelait Pélegrin (rôle gascon de 1293) ? Lui qui est également appelé Isardus de Valinges (voir Les Rôles gascons) ? Car il y eut au moins quatre Isarn.
C'est sans doute ce même Isarn de Balenx, chevalier, qui, en 1276, sert d'arbitre dans un conflit entre Gaston de Gontaud et l'abbaye de Cadouin, et qui, en 1284, à Bergerac, sert également d'arbitre pour un autre conflit entre Gaston de Gontaud, seigneur de Badefols, et l'abbaye de Cadouin, Armand de Balenx étant témoin.
Le même qui, à Cadouin, en 1287, est témoin à propos d'un nouveau conflit entre Gaston de Gontaud et l'abbaye de Cadouin. Et qui, en 1303, à Badefols, avec Armand de Balenx, se porte garant à propos du contrat de mariage de la fille de Gaston de Gontaud.
En 1290, Bertrand de Balencx, seigneur de Cahuzac, et son épouse, Guiraude de Bredemil (ou Bredeuil) rendent hommage à Rainfroi de Montpezat pour des fiefs à st Sardos, st Amand, St Jean, St André, St Caprais.
Le 12 février 1290, le fils de Bertrand de Balencx rend hommage au baron de Montpezat pour les terres qu'il possède à Saint-Sardos en Lot-et-Garonne.
Armand de Balenx est, en 1298, à Molières (Dordogne) témoin de la concession faite par Gaston de Gontaud aux consuls et habitants de Molières ; en 1301, à Bourniquel (Dordogne), Armand est témoin de la franchise accordée par Gaston de Gontaud, seigneur de Badefols, ax habitants de Beaumont (Dordogne) ; et en 1304, à Beaumont, il est témoin d'une transaction passée par Gaston de Gontaud , avec l'abbé de Saint-Cybard d’Angoulême, et le prévot de la maison de Trémolat.
Vers 1300, naît Grimould de Valens, dont le fils Raymond-Bernard naît vers 1320.
Vers 1300, Faes ou Fais de Valens, fille d'Isarn, seigneur de Cahuzac et/ou de Gavaudun, épouse Bérard II de Mouleydier.
Vers 1300, également, Delphine de Balenx, fille d'Almustang, seigneur de Gavaudun, épouse Hugues de Bérail.
En 1308, un arrêt du Parlement de Paris annule les procédures faites suite à l’appel interjeté d’une sentence de Jean Antoine, juge ordinaire du Quercy, pour le procureur du roi de la sénéchaussée du Périgord, et les consuls de Castillonnès, contre Grimoard de Balenx, Raymond et Arnaud de Gavaudun frères, et leurs fils, au sujet de la justice de plusieurs paroisses.
En 1315, Almustang de Gavaudun lance un appel pour la guerre en Écosse (Thomas Rymer et Robert Sanderson, Fœdera conventiones, literæ, et cujuscunque generis acta publica, inter reges Angliæ).
Vers 1320, Hélix de Valens ou Balenx, fille d'Almestang de Valenx ou Baleinx, seigneur de Gavaudun, épouse Adémar Pons de Beynac.
En 1324, le roi d'Angleterre cite le nom d'une famille Baleinx : Amstang de Baleinx, seigneur de Gavaudun. Le prénom est également lu et orthographié Almestang. Cet Almestang de "Valens" est également dit seigneur de Cahuzac en 1347.
Le château de Gavaudun a été détruit en 1165, au cours de la Croisade contre les Albigeois. Il aurait été reconstruit par la famille Baleinx qui en est propriétaire en 1324.
Le nouveau bâtiment fut lui-même détruit sous la Révolution Française.

D'après André de Bellecombe, dans son ouvrage sur la famille Montpezat, le fils de Bernard de Balencx, seigneur de Cahuzac, Isarn III, était aussi baron de Montpezat en 1324, après que le roi Charles IV lui en ait accordé la seigneurie. Dans ce même ouvrage, monsieur de Bellecombe cite un acte notarié passé à Gensac en 1343 pour le mariage de Ramon de Montpezat, habitant la paroisse de Belver, juridiction de Castillon (Belves de Castillon, où il existe un lieu-dit Montpezat ?). Il écrit que ces Montpezat de Gensac descendaient des Montpezat d'Agenais. Or monsieur Lauzun écrit que les Balenx et les Montpezat étaient parents (voir ci-dessus le lien entre Isarn de Balenx et la seigneurie de Montpezat), mais sans citer ses sources, ni donner d'autres précisions...
La fille unique de Raymond (Raymond-Bernard, fils d'Almestang ?), seigneur de Gavaudun, Hélène, épouse Jean de Durfort, vers 1330. À la suite de ce mariage, la seigneurie de Gavaudun revient à la famille Durfort. Une descendante de ce mariage, Jeanne, épouse Arnaud de Lustrac. Dans la descendance de ce mariage, on trouve Anne de Lustrac qui épouse Jean Digeon.
En 1333, Amanieu de Balenx (de Balenys), chevalier, Bernard Jourdain, damoiseau, et leurs complices : confirmation d'une sentence du sénéchal d'Agenais et de Gascogne condamnant le chevalier et le damoiseau à l'amende et à des dommages et intérêts, pour avoir, au mépris de la sauvegarde royale, blessé Guilhem Court (Curti), de Sainte-Livrade.
En 1340, Isarn de Balenx est co-seigneur de Montferrand.
En 1342, le cardinal de Fargues, Jeanne de Fargues, l’évêque de Bazas, Bertrand de Fargues archidiacre de Fenouillet et R. de Fargues, seigneur de Mauvezin, sont en procès avec Raymond-Bernard de Balenx, seigneur de Gavaudun, époux de Jeanne de Fargues, pour obtenir de lui une pension alimentaire pour sa femme qu’il a répudiée. Pension qui est ensuite provisoirement à trois cents livres tournois par an.
En 1345, Balenx de Gavaudun combat pour le roi de France à la bataille d'Auberoche.
Concernant les Valens du Lot-et-Garonne, voir la Revue de l'Agenais sur Gallica. Ainsi que le numéro de 1809, de la même revue sur "Full texte" (chercher Baleinx et Balenx).
Gavaudun et Casseneuil font partie des villes citées comme étant des bastions du catharisme : lire l'article à ce sujet.
Les Valens de Dordogne
Comme on a pu le lire plus haut : Isarn de Balenx était co-seigneur de Montferrand du Périgord (l'autre co-seigneur étant Aimeric de Biron). Sa fille Hélis a épousé Gaston de Gontaud, seigneur de Badefols (Badefols sur Dordogne, Dordogne). Et, Hélix de Valens ou Balenx, fille d'Almestang de Valenx, a épousé Adémar Pons de Beynac.
D'autre part, Rôles Gascons cite un Balenx seigneur de Puybeton, lieu situé sur l'ancienne commune de Nojals et Clottes, aujourd'hui faisant partie de celle de Beaumontois-en-Périgord. En 1363, Ysarn, seigneur de Puchbottin (Puybeton sans doute), prête serment au Roi d'Angleterre.
Un certain Segui de Balenx est seigneur de Mandacou (commune de Plaisance, entre Cancon et Bergerac), en 1345.
Les Valens du Quercy
Si l'on s'en tient à la définition récente du Languedoc, la piste évoquée par monsieur Lauzun (voir plus haut) ne mène nulle part, sauf au Castrum Valens de Rennes-le-Château, dans l'Aude, aujourd'hui disparu, ou bien à une zone d'activité les Valeins à Nîmes ; dans les deux cas, il ne semble pas qu'il y ait un lien quelconque avec la famille Valens.
Par contre si l'on considère le Languedoc dans sa définition première : pays où l'on parle la langue d'oc, et qui devint une province du royaume de France après la Croisade contre les Albigeois... la piste mène en Quercy, essentiellement.
En 1242, Armande de Balenx, de la famille des seigneurs de Casseneuil, figure en tant que cathare, sur la liste de l'Inquisiteur, à Montcuq (Lot) , d'après l'article : L'hérésie albigeoise et l'inquisition, article d'Edmond Albé, dans la Revue Persée.
La famille Balenx possédait des biens dans la région de Luzech (Lot) : « En 1371, Isarn de Balenx, seigneur de Casseneuil, issu d'une famille agenaise, qui avait aussi des possessions à Cambayrac, à Luzech et à Albas... » (in l'Église de Cahors, du Chanoine E. Sol). Pour ces terres, plus celle de Sauzet, Izarn de Valens, héritier de Pélegrin d'Ante (Anthé ?), rend hommage à l'évêque de Cahors en 1392.Les Balenx étaient seigneurs de Cambayrac au XIVe. Et Philippa de Luzech a épousé Jean de Pellegrue, dont le fils, Garcie-Arnaud, a épousé Françoise de Valens le 4 février 1491.
En 1342, Guillaume de Valens achète une maison à Raynaud Bouquié, à Bruniquel (Tarn et Garonne).
En 1396, Guillaume de Valens est cité comme témoin. Il est mercadier (marchand). Peut-être s'agit-il de celui dont il est question ci-dessous.
En 1397, Pierre de Balenx, habitant Salvagnac (Tarn) est témoin au cours d'un procès. Salvagnac comme Bruniquel, appartenaient en 1211 à Baudoin de Toulouse. Deux villes cathares…
En 1398, noble Pierre de Valens est cité comme témoin.
En 1407, Hélix de Valens, fille de Guillaume de Valens et d'Astruge de Nogaret épouse Raymond de Payrol, d'une riche famille de commerçants de Bruniquel.
À la suite de ce mariage, les Payrol se font appeler Payrol de Valens, puis de Valens tout court.
En 1420, Pierre de Valens de Payrol est lieutenant du sénéchal de Quercy, et Guichard de Valens est qualifié de noble.
C'est à Bruniquel que Guilhem de Tudela (né à Tudela, Espagne) aurait écrit, en 1210, la première partie de la Chanson de la Croisade (la deuxième étant d'un auteur anonyme), dans laquelle il cite Segui de Balencx, à propos du siège de Casseneuil (Lot-et-Garonne).
Le Quercy, par ailleurs, faisait partie du royaume Wisigoth, et était un haut lieu du catharisme !
L'hypothèse que les Valens de Salvagnac et de Bruniquel soient de la famille de ceux du Lot-et-Garonne est plausible, mais en l'état actuel des documents consultables, invérifiable.
Les Valens du Cantal
D'après le docteur du Rabier, dans À travers l'Histoire de la Haute Auvergne, un château Valens existait également près de Moussages dans le Cantal, il a été entièrement détruit par le propriétaire des lieux en 1885. Moussages se trouve "à trois lieues" de Mauriac, un village situé non loin de la Haute Vallée de la Dordogne. Il y a, à Salers, une maison Valens qui date de la Renaissance, maison dite du baillage, et qui a été construite par les familles Valens et Nozières. Par ailleurs Jacques de Valens, notaire, a une fille Hélips, née à Anglards de Salers en 1656.
Mais la carte IGN indique un lieu-dit Valans. Et les autres sources consultées indiquent ou Valans ou Valens. Comme nous sommes en zone de langue occitane, il me paraît assez improbable qu'on puisse y confondre des AN avec des EN prononcés IN.
Pire, ces différentes sources peuvent être contradictoires sur l'origine de la famille : noble, ou bâtarde.
La première référence à un Valens à Moussages concerne Hugues, damoiseau en 1293. Suivent Naudin, Hugues, Naudin II, dont les deux frères Hugues et Guillaume sont prêtres. Puis suivent Jean, seigneur de Valens, et Rigaud son frère, seigneur de Chanterelle. Rigaud est le père de Jacques, peut-être celui de Salers dont il a été question plus haut. Vous lirez davantage de détails dans la Revue de la Haute Auvergne de 1966, page 23.
D'autre part les différentes généalogies disponibles n'indiquent aucun nom de famille déjà croisé. Donc, rien ne permet d'affirmer que les Valens du Cantal sont de la même famille que les Valens du Lot-et-Garonne.
Sauf que… Des papiers concernant Naudin de Valens, son frère Jean, et son fils Guinot, datant de 1524, se trouvent être en possession des Archives Départementales du Lot, dans le fonds Louis d'Alauzier. Sur ces papiers il est précisé : Naudin de Valens, de la paroisse de Mossargues, diocèse de Clermont. Vérifications faites, il ne peut s'agir que de Moussages… Et du diocèse de Clermont en Auvergne. Donc de la famille Valens du Cantal. Mais, le frère et le fils de Naudin sont prieurs à Saint-Pierre de Haute-Rive, et ce monastère est à Beduer, dans le Lot. Raison pour laquelle ces papiers ont été conservés dans le Lot !
Concernant ce prieuré de Saint-Pierre de Haute Rive, voici ce qu'en dit Edmond Albé
« En 1481, Hugues de Balens (famille agenaise qui eut des possessions à Luzech) était témoin dans un acte de l'infirmier de l'abbaye de Figeac. Il fut remplacé par son neveu Jean de Balens qui paie le 3 juillet 1495 le droit d'annates à la fois pour l'église paroissiale de Hauterive et pour le prieuré Saint-Pierre dudit lieu. L'oncle gardait une pension. La bulle nous apprend que la vicairie (sine cura !) et le prieuré donnent 30 francs d'or de revenu. Après lui dut venir Gui de Balens, qui fut en procès avec me Bernard Brosse ; il était mort en 1526 ; un acte incomplet du fonds du Parlement de Toulouse semble indiquer même que le procès avait amené des violences, François et Gui de Lentillac ayant pris le parti de Gui de Balens. ».
On peut donc raisonnablement imaginer qu'il s'agit bien de la même famille…
Photo de gauche : le château Valens de Moussages, tel qu'il apparaît sur une carte postale de 1890 (environ).
Il n'en reste donc aujourd'hui qu'un pan de mur... (photo de droite)


La famille Balène ?
Dans le même secteur géographique (Périgord et Quercy), et à la même époque (fin XIIIème et début XIVème) vit la famille Balène, dont le membre le plus fréquemment cité est Géraud, receveur général des deniers royaux, pour le Périgord et le Quercy en 1296, et qui, aux environs de 1300, épouse Bertrande de Bruniquel. Son fils Pierre est seigneur de Salviac et Blagnac en 1337.
La famille Balène est également associée à Gavaudun, dans le bulletin de la Société archéologique de Bordeaux (numéro de 1874).
En faisant des recherches sur Salviac, on trouve Reine ou Regina de Salviac, née à Salviac aux environs de 1310. Laquelle épouse Auger de Montaut vers 1330. La mère de ce dernier est la fille d'Hélix, fille d'Izarn de Valens, et épouse de Gaston de Gontaut-Badefol.
Cependant, toutes ces données sont insuffisantes pour en déduire que la famille Balène est une branche de la famille Balencx-Valens, même si les deux noms présentent une certaine ressemblance.
Et après le décès de Jeanne de Valens, à Gensac, en 1499 ?
La dernière mention du nom Valens, à Gensac, est celle de Jeanne pour son décès en 1499. Jeanne est enterrée avec sa mère, Jeanne de Valens, et son père, Pierre le Capet-Bicot de Pellegrue dans l'église de Gensac.
Elle laisse deux enfants de son second mariage avec Jean de Busseroles : mais je n'ai trouvé aucune information sur cette descendance.
Une autre mention du nom Valens, sur ce même secteur géographique, à cette presque même date, concerne Géraude et la Tour de Montbreton à Pessac-sur-Dordogne (à l'époque Pessac-de-Gensac)
Je n'ai pas fait de recherches sur les Valens au-delà, puisque cela ne concernait plus le château Valens à Gensac.
Cependant, j'ai, malgré tout, recueilli quelques infos, et cela mériterait qu'une étude complète sur cette famille soit faite.
L'aîné des fils qu'elle a eu avec Pélegrin de Puch : Vidau habite Gensac, ainsi qu'il est spécifié dans son testament du 22 avril 1537 : à Gensac, en sa maison, s'agit-il de Valens ?
Le fils de Vidau, Gassie-Arnaud, passe contrat de mariage avec Jeanne de la Cropte le 5 février 1539 à Gensac, en la maison dudict Puch. S'agit-il de Valens ?
Dans les deux cas, le notaire s'appelle Flayac…, et plus précisément Étienne Flayac pour ce qui concerne le testament de Vidau. La famille Flayac est le sujet de la page suivante.
La carte ci-dessous situe les différents lieux où les Balenx ou Valens ont signalé leur présence, en Gironde, Agenais et Quercy.
En rouge : les seigneuries. En vert : les alliances (mariages). En bleu : membres de la famille. En gris : appartenance à la famille supposée, non confirmée.
Des deux châteaux dont il est certain qu'ils appartenaient à la famille Valens du Lot-et-Garonne : celui de Moulinet, et celui de Gensac, le premier a été détruit en 1214. Ne reste que celui de Gensac, qui, malgré de nombreux remaniements et reconstructions, est toujours debout, et habité, et garde de véritables traces du passé. Comme un puzzle d'Histoire...
N.d.A. : Il a fallu faire les recherches, graphie par graphie, ce qui fut long et fastidieux, d'autant qu'à nouvelle graphie découverte, il était nécessaire de reprendre toutes les sources, et y faire de nouvelles recherches…
Références de cette page (dans l'ordre d'apparition) :
BÉMONT C., Rôles gascons, T.3, Paris, 1900, pages 504, 682, et 778
MASSIP L., Histoire de la ville et des seigneurs de Cancon en Agenais, 1891, pages 30 à 33 (note 3 p 32)
DROUYN L., La Guienne militaire, T.2, 1865, p.230 - 234
DROUYN L. Généalogie de la famille Puch in Léo Drouyn et le Canton de Pujols, t.2, éditions de l'Entre-Deux-Mers, 2009, p. 25 sq.
AD 33 -Fonds Bigot 8J 73-74
LAUZUN P., Le château de Gavaudun, Agen, 1899, pages 29 à 31.
BELLECOMBE A.de, Histoire du château de la ville et de la famille Montpezat, Auch, 1898, page 27 et 60 sq.
MASSIP L. in Revue de l'Agenais, 1902, page 68.
RYMER T. et SANDERSON R., Fœdera conventiones, literæ, et cujuscunque generis acta publica, inter reges AngliæII, partie 1.
SERAPHIN G. Le château de Montferrand en Périgord, Revue Persée, 2000, pages 127 et 128.
Revue de l'Agenais, 1881, page 414.
BRASSIER J. note manuscrite. Base Mérimée IA47002045
BESCHI A. notice/merimee/IA47002810
AD Lot et Garonne 6 J 94
SOL E (Chanoine). l'Église de Cahors, éd. G.Beauchesne, 1938, page 129
AD 46 Inventaire G 1
ALBÉ E., L'hérésie albigeoise et l'inquisition dans le Quercy, dans la Revue Persée de 1910, p. 271 sq.
AD 46 Archives Nationales JJII 31 J article 28, fonds Louis d'Alauzier
SALSES B., Le catharisme est né en Agenais, Journal La Dépêche, article du 17/1/1991
Tudela (de) G. Chanson de la Croisade Albigeoise, éd. M.C. Fauriel, Paris 1837, p. 24. Traduction du passage : BLOT J.P.
Saisimentum comitatus Tholosani, éd. Y.Dossat, 1966, n°100, page 283 (note 6)
CUTTINO G. Le Livre d'Agenais, CRDP Toulouse 1956, page 9
Registre du Trésor des Chartes, inventaire analytique, Paris 1979, tome 3, (2) n° 4891.