« Le château de Valens, construit aux XIVe et XVe siècles, appartient alors au système de défense de Gensac. Si Gensac a été exposée aux nombreuses vicissitudes de l’histoire, le château de Valens a néanmoins survécu en partie. En effet, bien que la façade sud, dominant un ravin profond, ait disparu, on peut toujours voir quatre tours d’angles qui se dressent autour d’une cour quadrangulaire. Quelques éléments de fortification, tels que des archères et des canonnières, subsistent dans l’une des tours. » d'après Max Bonaval dans Histoire de Gensac de la préhistoire à nos jours.

Léo Drouyn a visité le château en 1860 et en a fait le dessin. Dans l'article qu'il consacre à Valens (Léo Drouyn et le Canton de Pujols, t.2, éditions de l'Entre-Deux-Mers), Bernard Larrieu cite Léo Drouyn, qui parle d'une maison forte, et qui décrit ainsi le bâtiment : «il se compose de trois corps de logis enveloppant une cour fermée du quatrième côté par un simple mur percé d'une grande porte. Quatre tours rondes font saillie sur le mur, deux au nord et deux au sud, elles sont percées d'embrasures pour armes à feu, couvertes de toitures aiguës.»

Toitures aiguës qui ont aujourd'hui disparu, leur effondrement ayant eu lieu, semble-t-il, dans la première moitié du XXe siècle. Un habitant de Coubeyrac dit les avoir vues entières dans son enfance. Effectivement, un tableau de Paulette Vidal, datant de 1944, montre l'une des tours encore "coiffée".

Le château se dresse sur le coteau, au-dessus de la vallée de la Durèze. Plusieurs sources coulent au pied des rochers.