


REPÈRES HISTORIQUES
Le royaume Wisigoth
Les Wisigoths sont un peuple germanique qui s'installa vers 270 - 275 en Dacie (actuelle Roumanie), puis à partir de 376 dans l'Empire Romain d'Occident, alors que Valens est empereur d'Orient. Ils avaient dès 341 adopté l'arianisme comme religion.
En 416, ils s'installent dans la péninsule ibérique. Leur chef est Wallia. L'empereur Constantin leur accorde la province d'Aquitaine de Toulouse à l'Océan, Zosime (étant le) 39ème pape de l’Eglise romaine. Constantin demanda aux Goths d’arrêter les combats et de revenir en Gaule; il leur attribue l’Aquitaine qu’ils occupent, région qui va de Toulouse jusqu’à l’océan (Chroniques d'Hidace XXIV).
Les Wisigoths se sédentarisent donc en Aquitaine.
Selon la légende, la reine Brunehaut, fille d'un roi Wisigoth, aurait fondé le village de Bruniquel, voir ci-dessous.
Vaincus par Clovis à Vouillé en 507, ils repartent dans la péninsule ibérique, d'abord Barcelone, puis Tolède qui sera leur capitale de 554 à 711. Mais quelques familles sont restées en Aquitaine.
La Croisade contre les Albigeois
En 1160, l'évêque d'Agen, «submergé par les hérétiques du diable» demande que l'on vienne l'aider pour combattre l'hérésie qui contrôle selon lui Gontaud-de-Nogaret, Gavaudun, Penne-d'Agenais, Fumel, Marmande, Casseneuil, Tonneins et Agen.
L'appel de ce bon père (?) de l'église dut rester vain car ce n'est qu'en 1209, quarante-neuf ans plus tard, que la troupe pénètre en Agenais et dresse les premiers bûchers. La Dépêche, article de Benoît Salses.
La croisade prend fin en 1244 avec la prise de Montségur. Mais cela ne signifie pas que le catharisme ait totalement disparu...
En 1209, Segui de Balencs défend Casseneuil contre les Croisés.
En 1242, Armande de Balenx figure en tant que cathare, sur la liste de l'Inquisiteur, à Montcuq (Lot).
La fille d'Almestang de Valens, Hélis, a épousé Pons de Beynac (Dordogne). Le château de Beynac figure parmi les hauts lieux cathares.
Bruniquel : les Wisigoths, les Cathares...
La légende raconte que le vieux château aurait été fondé par Brunehaut (ou Brunehilde), princesse wisigothe.
Bruniquel fut également un haut lieu cathare.
Le nom de famille Valens y est présent.
Guillaume de Bruniquel a épousé Aude de Pons, fille d'un premier mariage de Marguerite de Rudel-Bergerac.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65366947.r=bruniquel?rk=21459;2
La guerre de Cent ans (1337 à 1453, de manière discontinue) oppose la famille Plantagenet (Royaume d'Angleterre) et la famille Valois (Royaume de France). La Guyenne en particulier est l'objet d'un conflit, car elle appartient à Édouard III d'Angleterre, mais cela en fait le vassal du roi de France, Philippe VI. Qui plus est, la population d'Aquitaine est plutôt dans son ensemble favorable aux Anglais...
En 1273, Ysarn de Valenx, co-seigneur de Montferrand (en Périgord) fait donation à Édouard d'Angleterre du lieu-dit Podio de Pico situé dans le diocèse de Périgueux (Marsac sur l'Isle ?).
En 1341 Bernard d'Albret rend hommage au roi Édouard d'Angleterre pour la châtellenie de Gensac.
En 1363 Guiscard de Valenx et Ysarn de Balenx rendent hommage au Prince d'Aquitaine (Édouard III) dans l'église Saint-André de Bordeaux
Les Guerres de Religion (de 1562 à 1598, par conflits successifs, suivis de périodes de trêves) opposent Catholiques et Protestants. L'Édit de Nantes, promulgué en 1598, y met fin. Mais elles reprennent en 1620, et c'est dans ce contexte que la citadelle de Montravel est détruite : http://www.museeprotestant.org/notice/les-dernieres-guerres-de-religion-1620-1629/
Les enfants de Joseph Vidal de Nogaret, sieur de Nogaret et Valens, seigneur de Parsac, et de Jeanne de Flayac ont été baptisés au Temple (vers 1670).
En octobre 1685, Louis XIV révoque l'Édit de Nantes. Des protestants choisissent l'exil, comme certains membres de la famille Digeon, ou Daniel Dailhe.
En 1787, Louis XVI signe un traité de tolérance, qui permet en particulier la reconnaissance officielle des mariages protestants. Mais la liberté de conscience n'est réelle qu'après la Déclaration des Droits de l'Homme en 1789, et la liberté de culte n'est reconnue qu'en 1791.
La Révolution Française
L'Assemblée Nationale abolit la noblesse et les titres de noblesse, par décret, le 19 juin 1790 : « L’Assemblée nationale décrète que la noblesse héréditaire est pour toujours abolie en France ; qu’en conséquence les titres de marquis, chevalier, écuyer, comte, vicomte, messire, prince, baron, vidame, noble, duc, et tous autres titres semblables, ne seront pris par qui que ce soit, ni donnés à personne ; qu’aucun citoyen français ne pourra prendre que le vrai nom de sa famille ; qu’il ne pourra non plus porter, ni faire porter de livrée, ni avoir d’armoiries ; que l’encens ne sera brûlé dans les temples que pour honorer la Divinité, et ne sera offert à qui que ce soit ; que les titres de monseigneur et messeigneurs ne seront donnés ni à aucun corps, ni à aucun individu, ainsi que les titres d’excellence, d’éminence, de grandeur, etc. » Le 1er mars 1808, Bonaparte crée une nouvelle noblesse...
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