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FAMILLES ALLIÉES OU APPARAISSANT DANS L'HISTOIRE DE VALENS

à savoir les familles alliées par mariage, et les familles associées par un lien de suzeraineté ou autre.

Par l'ordre d'apparition dans l'enquête sur les habitants du Château Valens : de Pellegrue, de Puch, de Montaigne, de Madaillan, de Beaupoil, de Durfort, de Ségur, Dailhe, du Rège de Ribebon.

Puis par ordre alphabétique, les familles directement liées à la famille Valens : Anthé, Bérail, Beynac, Fargues, Gontaud, Luzech, Mouleydier. Sans oublier la famille Caumont, et une éventuelle famille de Gavaudun.

FAMILLE DE PELLEGRUE

Vers 1450, Jeanne de Valens épouse Pierre le Capet-Bicot de Pellegrue.

En 1460, Jean de Pellegrue paroissien de Gensac avec Arnaud de la Brousse et Pélegrin de Valenx, est témoin pour Bertrand de Pellegrue, seigneur d'Eymet et du Puy de Gensac (Puch) « Le Puch de Gensac, dont le nom d’ancienne est le Puy de Gensac, appartenait autrefois à la puissante famille de Pellagrue ou Pellegrue. François de Pellegrue en était seigneur en 1445, ainsi qu’on le voit par le testament de sa femme Marguerite de Balezac…

Noble Bertrand (alias Jean) de Pellegrue, seigneur d’Eymet et de la maison noble du Puy de Gensac, avait acquis tous les biens de François de Pellagrue, et avait donné à fief à Guillem Odon, le 20 mars 1460, le domaine (le mayne) de Puy Breton, situé dans la paroisse de Pellegrue, sur le bord du ruisseau de Bouffiagues (en la risveyra de Bouffiaguas). Cet acte, passé à Gensac par Marthonia Bilhardy, notaire royal, eut pour témoin Pelegrin de Valenx, Arnaud de La Brousse et Jean de Pellegrue, paroissiens de Gensac.» Léo Drouyn, La Guienne militaire.

Vers 1480 Françoise de Valens, fille de Guillaume, épouse Garcie-Arnaud de Pellegrue.

1533 Le 6 septembre, un arrêt du Parlement de Bordeaux, condamne François de Pellegrue, seigneur de Razac et de Gensac, pour plusieurs excès qu'il avait commis, et, entre autres, pour avoir coupé un arbre sous lequel le seigneur d'Estissac venait se reposer.

Histoire complète de la famille : http://www.pellegrue.com/les-pellegrues/

Pour le château du Puy de Gensac, voir ci-dessous, famille de Puch.

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FAMILLE DE PUCH

Vous trouverez une généalogie complète et détaillée de la famille de Puch dans le tome 2 du Canton de Pujols (Léo Drouyn), éditions de l'Entre-Deux-Mers. Plusieurs châteaux (Pellegrue, Pessac sur Dordogne, Massugas) sont liés à l'histoire de la famille de Puch.

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Château de Montbreton à Pessac sur Dordogne. Il ne m'a pas été possible de photographier le donjon, qui n'est visible qu'au-delà du panneau: PROPRIÉTÉ PRIVÉE - DÉFENSE D'ENTRER. Photo ci-contre à gauche : la tour carrée que l'on voit n'est donc pas le donjon.

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Château de Puy de Gensac (maison forte XVe) à Pellegrue. Le château appartenait aux seigneurs de Pellegrue, puis fur vendu à des parlementaires bordelais. La famille de Puch l'acquiert à la fin du XVIIe et en est propriétaire jusqu'au XIXe. Les archives du château ont été brûlées pendant les guerres de religion. Historique : http://www.pellegrue.com/histoire-du-chateau-du-puch-de-gensac/ Photo ci-contre à gauche.

Château de Lugagnac, à Pellegrue. Photo ci-contre à droite.

Les bases du château remontent vraisemblablement au XIIIe siècle. La propriété est détenue par les Luganhac jusqu’au XIVe siècle. Elle passe aux Pellegrue, puis dans la famille de Puch, à la suite du mariage de Jeanne de Pellegrue (fille de Jeanne de Valens et de Pierre le Capet-Bicot de Pellegrue) avec Pellegrin de Puch, à Blasimon le 25 août 1474.Puis par mariage, le château devient propriété des Destrac (D'estrac). Les Puch d'Estrac en étaient toujours propriétaires en 1860.

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Château Pailhas, à Massugas : photo de gauche.

Cette maison forte a appartenu longtemps à la famille de Puch, dont un membre y habitait encore à la fin du XVIIe. Il semble qu'elle soit passée ensuite entre les mains de la famille Ségur-Boirac, puisqu'elle figure à ce nom de propriétaire, dans l'inventaire des biens nationaux en 1792.

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- famille de Puch

En 1474, Jeanne de Valens ou Jeanne de Pellegrue épouse Pélegrin de Puch, fils d'Amanieu II.

En 1546, Gassies Arnaud de Puch est seigneur de Pailhas, sur la paroisse de Massugas (Gironde), où habite, à la fin du XVII°, Jean-Jacques de Puch, également seigneur du Puch de Gensac et de la Tour de Monbreton.

Début XVIIe, Marie de Puch épouse Jean de Flayac, sieur de Valens. Son père Ézéchiel de Puch, fils de Gassie-Arnaud et d'Ysabeau de Boirac, est co-sire de Lugagnac, seigneur de Pailhas, capitaine de Gensac, sire de la Tour de Montbreton (Pessac de Gensac).

Jacob de Puch, témoin de l'inventaire de la maison noble de Valens en 1702, est présenté comme le cousin germain des enfants de Joseph de Nogaret, côté maternel, donc du côté de Jeanne de Flayac, épouse Nogaret.

- branche de Puch de Montbreton

D'après la généalogie de Léo Drouyn, le premier de Puch à être seigneur de la Tour de Montbreton est Ézéchiel, seigneur de Pailhas, dont l'arrière-arrière grand-père est le fils de Jeanne de Valens, épouse de Pierre de Pellegrue...

Il est assez probable que cette seigneurie lui ait été acquise par son mariage avec Isabeau de Castaing en 1602. La mère de celle-ci, en effet, est Monde de Bernart, dont la tante, Peyronne de Bernard est, en 1592, dame de la Tour noble de Montbreton.

Précédemment, le 8 août 1500, un acte (archives de Monsieur de Saint-Angel) cite le couple Marin de François et (Géraude ou Bernarde ?) de Valens, seigneur et dame de la Tour de Monbreton.

En 1792, le château de Du Puch de Montbreton, émigré, à Pessac, est mis en vente en tant que bien national.

- branche de Puch d'Estrac (Estarac, Astarac), seigneur de Lugagnac (sud Pellegrue). Augustin d'Estrac, écuyer, est seigneur de Lugagnac et de Valins (milieu XVIIIe).

Anne de Puch d'Estrac de Valains apparaît dans un accord familial en 1766. Mais il s'agit du village Valains, commune de Pellegrue, et non du Valens de Gensac.

FAMILLE DE MONTAIGNE

- n. de Montaigne, mari de Jeanne de Monedey, laisse sa cotte de fer à Menaut de Valenx. (d'après Léo Drouyn à propos de Valens). XVe ? Le lien de famille de ce Montaigne avec Michel, l'auteur des Essais, est impossible. Le véritable nom de Michel est Eyquem, nom d'une famille de négociants bordelais, et le château de Montaigne a été acquis par l'arrière grand-père Ramon Eyquem en 1477, qui l'a acheté à Guilhaume Dubois, paroissien de Juilhac (juridiction de Gensac).

« Ramon Ayquem, marchand de la paroisse Saint-Michel et bourgeois de Bordeaux, acheta, suivant acte de Dartigamala, notaire, en date du 10 octobre 1477, de Guilhaume Duboys, paroissien de Julhac, près de Gensac, les maisons nobles de Montaigne et de Belbeys en la châtellénie de Montravel, avec les vignes, bois, terres, prés et moulins y attenant, pour la somme de neuf cents francs bordelais.» (Théophile Malvezin : Michel de Montaigne, son origine, sa famille). Ci-contre, photo de la Tour de Montaigne.

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FAMILLE DE MADAILLAN

Le nom de la famille Madaillan viendrait du lieu-dit Madaillan sur la commune de Roumagne en Lot et Garonne, entre La-Sauvetat-sur-Dropt et Miramont-de-Guyenne.

Pons Amanieu I de Madaillan, suzerain de Segui de Balencx, cathare, est seigneur de Cancon et de Monviel (près Cancon).

Un de ses descendants, Aimery, épouse Cécile de Durfort (famille de Durfort, voir ci-dessous).

Le fils de ce dernier, Guillaume Amanieu,  épouse Alaïs de Gensac alias Isabelle de Bergerac. Et devient ainsi seigneur de Gensac, en 1408.

Voir Histoire de la maison de Madaillan, de Maurice Campagne, et Histoire de la ville et des seigneurs de Cancon, de Lucien Massip.

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FAMILLE DE BEAUPOIL

Vers 1500 ? D'après le Comte de Saint Saud, c'est par Géraude de Valens que François de Beaupoil obtient la seigneurie de la Tour de Montbreton (ou de Beaupoil).

Avant 1540 : Philippe de Pellegrue, fille de Guillaume, épouse François de Beaupoil, seigneur de La Force, Masduran, Montboyer. Il leur naît une fille unique Philippes de Beaupoil morte en 1571, dame de la Force et d’Eymet.

En 1595, Étienne de Beaupoil, seigneur de la Tour, y demeurant, paroisse Pessac-de-Gensac, est le fils d'Isaac de Beaupoil et de Judith de Bacalan.

En 1684, Joseph de Nogaret, seigneur de Valens, épouse Louise de Ségur, fille de Pierre de Ségur et de Louise de Beaupoil.

Ancre 5
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château la Tour de Beaupoil, Pessac sur Dordogne

FAMILLE DAILHE (d'Ailhe)

Famille de notables, hommes de loi : procureur, notaire, avocat, praticien...

- fin XVIe Jacques d'Ailhe, est procureur dans le procès opposant la famille du Mas et Pierre Robinet. La famille du Mas est liée à la famille de Puch et la famille de Puch à la famille Flayac.... ! voir XVIe

- vers 1640 Isabeau de Flayac épouse Pierre d'Ailhe, juge royal de Gensac.

- En 1688, Jacques Dailhe, fils des précédents, avocat de Jansac en Albret, reconnaît avoir abjuré le protestantisme.

- En 1697 Daniel Dailhe, protestant de Gensac, émigre à Francfort.

- Jeanne Dailhe se marie avec Pierre du Rège. Leur fille Magdeleine épouse en 1690 Pierre Digeon de Monteton, écuyer, baron, seigneur de Monteton dont le fils, Pierre, naît en 1692 à Pessac-de-Gensac. Il épouse en 1724 Élisabeth de Ségur Boirac. Le fils de ces derniers, Jean-Jacques, naît lui aussi à Pessac-de-Gensac, en 1725, et épouse, à Pellegrue, en 1754, Suzanne Pelet (fille d'armateur bordelais). De cette union naît Philippe (1756 - 1835) dont on peut supposer que c'est lui le co-seigneur (pour un quart) de Valens en 1780. Jeanne Dailhe est son arrière-arrière grand-mère.

- 1744, Saint Aulaye (Dordogne) : mariage de Jacques Dailhe, seigneur de Barailhon. Ses parents habitent les faubourgs de Gensac. Son frère Pierre est avocat à la cour. Jacques est dit aussi sieur de Pinquoy, un lieu-dit de Flaujagues. Tous ses enfants naissent à Flaujagues. L'un d'eux, Jean-Jacques décède à Gensac, lieu-dit le Gabach en 1808. La même année, se marie, à Gensac, Pierre Dailhe, avocat à la cour.

- En 1775, Marie Dailhe de Barailhon épouse Gabriel Léjunie, seigneur de Valens, gendarme de la garde du roi. Leurs filles sont baptisées à Gensac, Madeleine en 1776, Anne-Marie en 1780.

- En 1778 Jean Dailhe, bourgeois, épouse à Gensac Jeanne de Verbois.

- Le 31/12/1870, décès à Valens où elle est domiciliée de Marie Élisabeth Dailhe, fille de Jacques, veuve de Rodrigue Raymond Pierre. Témoins Julien Ramon et Jean (de ?) Saurens, voisins.

Ancre 8
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Le lieu-dit Barraillon se trouve à quelques centaines de mètres à l'est du château de Valens, sur la commune de Gensac. Il est indiqué sur le cadastre officiel, mais ne l'est pas sur la carte IGN. Il ne correspond aujourd'hui qu'à un pré au nord, traversé par un chemin qui mène au Bédat, une vigne ensuite, et un pré au sud. Pas de traces quelconques d'un habitat... Sauf peut-être d'étranges dessins sur la photo aérienne du pré juste en-dessus du lieu-dit Jouan.

FAMILLE DE DURFORT

La famille Durfort hérite de la seigneurie de Gavaudun par le mariage de Jean de Durfort, seigneur de Moissaguel, La Roque-Timbault, et Paulhiac, avec Hélène de Valens vers 1350.

Géralde (Géraude) Rudel de Bergerac (de Gensac) épouse Arnaud de Durfort, vers 1300. Leur fils épouse Marguerite de Caumont. Et, Cécile de Durfort, fille d'Arnaud 1er Ratier de Durfort, fils de Guillaume Bernard, seigneur de Flamarens et de Clermont-Dessous, née vers 1275, épouse Amaury de Madaillan, vers 1300.

Catherine de Durfort, petite fille de Catherine d'Anthé, et d'Arnaud de Montréal, épouse Bertrand de Pellegrue, dont le fils Garcie-Arnaud épouse, en troisièmes noces, Françoise de Valens, à la fin du XVe.

Le nom vient d'une terre située près de Lauzerte en Quercy. Ancienne illustre et puissante maison de chevalerie, dont les possessions, dès le XIe, s'étendaient de l'Agénois et du Quercy, jusqu'à Narbonne.

Pour davantage d'informations : Dictionnaire des familles anciennes… Gustave Chaix d'Est-Ange, et le numéro de la Revue de l'Agenais de 1911, page 403.

Ancre 6

Château Boirac (maison forte XVème) à Pellegrue. Les archives du château ont été brûlées à la Révolution sur la place de Pellegrue.

Au XVe, le lieu s'appelait la Cave ou la Cave du Noyer, les propriétaires en étaient la famille Boyrac de Saint-Vincent-de-Pertignas. Au XVIIIe, le château passa par mariage à la famille de Ségur. Vendu comme bien national, la famille de Ségur put le racheter après la Révolution, et en était toujours propriétaire en 1860.

FAMILLE DE SÉGUR

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- Ségur des Francs

En 1404, Jean de Ségur des Francs, cité en tant que cousin de n... de Montaigne

En 1707, baptême à Gensac de Jacques de Ségur des Francs, fils de Jean Augustin, marié en 1705, à Gensac, avec Anne de Rabar, née à Gensac. Laquelle est veuve de Guy Aldonce du Puch de Gensac.

- Ségur-Boirac

Jean-François de Ségur-Boirac épouse à Pessac sur Dordogne en 1787 Thérèse de Puch de Gensac. Il est officier dans les gendarmes du tyran, et c'est à ce titre que ses biens sont.mis en vente en 1792 selon les documents relatifs à la vente des biens nationaux de la Gironde (sur Gallica). Sur l'inventaire, figurent la maison de maître, à Massugas (Pailhas ?), et la belle maison de Boirac.

La comtesse Sophie de Ségur (née Rostopchine) vient vers 1840 passer ses vacances au château de Boirac. Il se dit que c'est là qu'elle aurait écrit les Petites Filles Modèles...(publié en 1857).

- Ségur de Parsac - Minzac

Marthe, fille de Gabriel, épouse Pierre Vidal de Nogaret en 1617, à Saint-Seurin de-Prats.

Louise, fille de Pierre, fils de Gabriel, épouse Joseph de Nogaret, sieur de Valens, fils de Pierre, en 1684.

Gabriel de Ségur, neveu de Marthe, et frère de Louise, témoin de l'inventaire de la maison noble de Valens en 1702, est présenté comme le cousin germain de Joseph de Nogaret.

- Ségur Pitray

Château à Saint Seurin de Prats (Dordogne), photo ci-contre, appelé Pitrail, sur la carte de Belleyme.

Le château de Pitray à Saint Seurin de Prats appartenait à la famille de Puch qui l'a vendu à Gabriel de Ségur au XVIe.

Louise, épouse de Joseph de Nogaret, sieur de Valens, est l'arrière petite-fille de Gabriel.

Jean de Ségur-Pitray, écuyer, a fait baptiser ses quatre enfants à Gensac : Suzanne en 1721, Jean en 1723, Jean en 1724 et Étienne en 1725, dont la mère est sa seconde épouse, Louise Labre ou L'Obre (mariage à Gensac le 24/2/1721). Sans doute Louise Obré de la Fortonie, ou Habré de la Foustounie, fille de Jean Habre, seigneur de la Fortonie (Le frère de Louise, Pierre Habre, est né le 10/7/1687 à Gensac).

Jacques de Pitray, petit-fils de la Comtesse de Ségur, apparaît dans les romans de sa grand-mère sous le nom de Traipy.

Il existe un autre château de Pitray, à Gardegan et Tourtoirac, près du lieu-dit Parsac. Il fut bâti en 1868. Mais il existait déjà à cet endroit une maison noble Pitray en 1535. A priori construite par la famille de Prieur, dont une fille, Huguette, a épousé un Ségur (le 9 février 1555). 

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Pour en savoir davantage sur les Ségur, qui, à force d'achats et de mariages (avec dots), ont construit un quasi empire dans le royaume :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5680069n.r=histoire+de+la+maison+de+la+segur.langFR

FAMILLE DU RÈGE DE RIBEBON

 

Du Rège : il existe un lieu-dit Durège à Pessac-sur-Dordogne, où l'on a fouillé un abri préhistorique, l'abri Morin.

 

Pierre du Rège époux de Jeanne Dailhé (mariage en 1680, Jeanne habite la maison noble de Vidasse) est le père de Magdeleine. Il est seigneur de Vidasse et du Ribet. Pierre du Rège né en 1713, épouse Catherine Du Rège en 1731 à Gensac, fille de Prosper du Rège.

Leur fils Louis épouse Marie Victoire de Ségur de Bouzely.

Leur fils Jean épouse Jeanne de Ségur de Bouzely.

Château de Ribebon (photo du haut)

Château de Vidasse (photo du bas)

Les deux châteaux sont sur la commune de Pessac-sur-Dordogne.

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AUTRES FAMILLES CROISÉES AU COURS DE L'ENQUÊTE ET QUI D'AILLEURS S'ENTRECROISENT ENTRE ELLES OU AVEC LES PRÉCÉDENTES

Famille d'Anthé

Anthé est un village du Lot-et-Garonne, près de Tournon d'Agenais. Pour l'anecdote, il s'y trouve une chaussée Brunehaut, appelée Camino de na Bruniquel ! Le château de Sainte-Foy d'Anthé se trouve au nord-ouest de la commune. Il y a aussi un château de Lamothe-d'Anthé sur la commune de Tournon d'Agenais, à quelques deux kilomètres à vol d'oiseau, au nord d'Anthé.

En 1392, Isarn de Valens est dit héritier de Pélegrin d'Anthé. Je n'ai trouvé aucune information précisant le lien entre l'héritier et celui dont il hérite.

Cette famille illustre les alliances à répétition entre nobles : Catherine d'Anthé a une fille qui épouse, vers 1406, Jean de Durfort. La fille de ces derniers, Catherine, épouse Bertrand de Pellegrue, seigneur de Roquecor, dont le fils Garcie-Arnaud épouse en troisième noces, Françoise de Valens ! Et vers 1474, Jeanne de Valens épouse Pierre de Pellegrue…

Famille du Bérail

Le nom d'origine est Beraldi, celui d'une famille de banquiers de Cahors, qui a donné son nom au lieu-dit Labéraudie, sur le commune de Pradines, près de Cahors dans le Lot.

http://www.caillac-patrimoine.org/actions/patrimoine-sept-13/La%20seigneurie%20de%20Cessac.pdf

Raymond de Bérail était seigneur de Cessac, Douelle et Pradines, entre Luzech et Cahors, ainsi que de Thémines au nord-est de Cahors. Son frère Hugues épouse vers 1300 Delphine de Balenx, fille d'Almestang. La fille de Raymond, Marguerite, épouse en 1329 Seguin de Gontaud, seigneur de Badefols (sur-Dordogne). L'arrière-arrière-petit-neveu d'Hugues et de Raymond, Guillaume, épouse en 1437 Ysabeau de Gontaut.

Famille de Bredemil (ou Bredeuil) : aucune référence trouvée. Guiraude de Bredemil (ou Bredeuil) est l' épouse de Bertrand de Balencx, seigneur de Cahuzac.

Famille de Fargues

Fargues-de-Langon, est un village de Gironde, dans le Sauternais, où se trouve un château du XIVe, construit par Guillaume de Fargues.

Jeanne de Fargues, née aux environs de 1290, est la fille de Guillaume Raymond de Fargues et de Jeanne de Goth, sœur de Bertrand de Goth, connu sous le nom du pape Clément V. Jeanne de Fargues épouse Raymond-Bernard de Valens qui la répudie en 1342.

Le frère de Jeanne, Guillaume-Raymond, épouse Allemane de Gontaut.

Jeanne de Goth, sœur de Bertrand ( le pape Clément V), a pour autre frère, Arnaud-Garcie, dont la fille, Marquèze, épouse Arnaud de Durfort-Duras. Leur fille Cécile épouse Amaury de Madaillan et le fils de ces derniers, Guillaume Amanieu de Madaillan, épouse Talèze de Gensac (Isabeau de Bergerac).

Famille de Gontaud

ou Gontaut, et Gontaud-Biron

D'après J.B. de Courcelles, dans son Histoire Généalogique et Héraldique, la souche de la famille serait Gontaldus de Gontaut en 926. D'après P. Anselme dans le tome 4 de son Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la Couronne, de la Maison du Roy et des anciens barons du royaume, page 120 sq, la famille se divise en plusieurs branches : Monferrand ; Badefols et Saint Geniez au XIIIe ; puis Cabrerets, Salignac, La Serre, Loubressac, Saint Blancard.

La première construction du château de Biron, en Dordogne, daterait du IXe. Il fut rendu, par le roi, à Henry de Gontaut en 1222. Le château de Montferrand est un ancien repaire noble du XIIe. Celui de Badefols -sur-Dordogne date également du XIIe, et celui de Saint-Geniès du XIIIe. Le château Gontaud-Biron est à Cabrerets dans le Lot, il a été construit au XVe. Le château de Gontaud-de-Nogaret, en Lot-et Garonne, date, lui aussi, du XVe.

En 1273, Aimeric de Biron et Isarn de Balenx étaient co-seigneur de Montferrand du Périgord. Hélis, fille d'Isarn de Valens, épouse Gaston de Gontaud, seigneur de Badefols, vers 1320. Marguerite de Bérail épouse Seguin de Gontaud en 1329. En 1421, Pierre de Gontaud-Biron, fils de Gaston IV, seigneur de Biron, épouse Agathe de Luzech, (page 435 du Dictionnaire de la Noblesse indiqué ci-dessous). Leur fille Ysabeau épouse Guillaume de Bérail en 1437.

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Pierre de Gontaud-Biron semble appartenir à la branche Cabrerets, dans le Lot, où se trouvent, outre le château Gontaud-Biron, un château du Diable et un Bout du Lieu !

Un petit bout de carte, pour le plaisir de rêver, avec un brin de poésie géographique...

Dans le Fonds privé de la famille Morand du Puch, que les Archives Départementales de la Dordogne ont mis en ligne, on trouve plusieurs documents dont il ressort :

- qu'en 1223, à Saint-Avit, Grimoard de Balenxa été témoin d'une donation faite par Vital, Gaston et Pierre de Gontaut, frères.

- qu'entre 1276 et 1304, Isarn et Armand de Valenx ont été arbitres, garants, ou témoins, pour des conflits, contrats de mariage pu transaction concernant Gaston de Gontaud, seigneur de Badefols.

Pour davantage d'informations :

André de Bellecombe p 62

Dictionnaire de la Noblesse, de de La Chesnaye des Bois, tome 9, page 409 et svtes.

Famille de Luzech

Luzech est une ville du Lot, à l'ouest de Cahors. Ville cathare, son château fut brûlé et pillé par les Croisés en 1212. Il n'en reste que le donjon.

Une famille elle-aussi très intéressante en ce qui concerne les entrecroisements. Sur trois générations en suivant, on retrouve plusieurs des différents protagonistes de cette enquête : Agathe, sœur de Guillaume, épouse Pierre III de Gontaut-Biron, dont la fille Ysabeau, épouse Guillaume de Bérail en 1437. La petite-fille de Guillaume, Jeanne, épouse Antoine de Durfort. Son petit-fils, Guy, épouse Claude de Caumont. Sa fille, Philippa, épouse Jean de Pellegrue dont le fils, Garcie-Arnaud, épouse Françoise de Valens, à la fin du XVe.

La famille Valens possédait des terres à Luzech déjà en 1371.

Famille de Mouleydier

ou Rudel de  Mouleydier

Mouleydier est un village entre Bergerac et Lalinde, en Dordogne. Le château fort, sur le plateau de La Castelle a été détruit par Du Guesclin en 1375.

Les seigneurs de Mouleydier appartenaient à la famille Rudel. L'arrière petit-fils d'Hélie Rudel de Bergerac et de Géraude de Gensac, Bérard (ou Bernard), épouse Faes de Valens, fille d'Isarn, seigneur de Cahuzac et de Gavaudun.

SANS OUBLIER…

Famille de Caumont

La famille est originaire de Caumont-sur-Garonne, en Lot-et-Garonne. Il n'y a pas eu d'alliance directe avec la famille Valens, à moins que…

Un acte du Parlement de Paris daté de 1317 cite une Guillemette de Caumont, veuve de Raymond de Gavaudun, seigneur de Cahuzac.

(photo acte 4821)

Or, à l'époque, il arrivait fréquemment que l'on nomme les personnes, non par leur filiation, mais par le nom du lieu dont elles détenaient la seigneurie. Or les Balenx ou Valens sont seigneurs de Gavaudun, et de Cahuzac. 

Famille de Gavaudun ?

Il y a très certainement eu des seigneurs de Gavaudun avant les Valens. Mais les différents "de Gavaudun" rencontrés au cours de cette enquête sont-ils de la famille Valens ?

La forteresse de Gavaudun (Gaval-dunum) date du XIe. Refuge d'hérétiques aux yeux de l'Église, elle fut assiégée par l'évêque de Périgueux en 1165 ou 1169, et rasée. Almestang de Valens la fait reconstruire au début du XIIIe siècle.

En 1278, un certain R. de Gavaudun habite sur les bords de la Dordogne, près de Sainte Foy. Dans le testament qu'il fait cette année-là, il émet le vœu d'être enterré à Eynesse, et comble de dons les églises de Gensac, Coubeyrac, Pessac… (d'après Philippe Lauzun). Il est toujours vivant en 1293. C'est peut-être lui, Raymond, le mari de Guillemette, décédé avant 1317... : les dates et les lieux correspondent. En ce cas, le château de Montbreton cité dans l'acte du Parlement de Paris pourrait être celui de Pessac-sur-Dordogne.

Ce Raymond de Gavaudun, époux Caumont, est-il de la famille Valens ? Il est dit seigneur de Cahuzac, et les seigneurs de Cahuzac sont, à cette époque, des Valens. Par conséquent, il est assez probable que ce soit un Valens, et l'arrivée des Valens dans la juridiction de Gensac daterait de la fin du XIIIe, début XIVe.

Mais il y a au moins un autre Raymond de Gavaudun, celui cité dans l'acte du Parlement de Paris daté de 1308, avec Grimoard de Balenx, et Arnaud de Gavaudun.

En 1325, un certain Raymond de Gavaudun fait partie de la garnison anglo-saxonne qui réside à Gensac. Le même que précédemment ? Un Valens ? Un Valens de Gavaudun ?

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